Encore un peu..

Il est 22h, j'ai passé l'entretien avec la directrice cette après-midi. Tout s'est bien passé. La fatigue commence à se faire ressentir. Elisabeth m'avait demandé de surveiller le dortoir, elle n'avait personne pour le faire ce soir. C'est pourquoi je suis là.

Une journée qui fut éprouvante et forte en émotion. Je suis seul dans cet endroit silencieux. Tout est calme. Les élèves étaient à présent tous dans leur chambre respective, bien disciplinés. À croire que l'on a pas besoin de moi ici.

Je m'ennuie. Je regarde un peu partout, j'inspecte chaque détail pour faire passer le temps.


Güen a l'air détendu ici. Il commence à apprécier. C'est un endroit pour lui, ça lui change des petites "racailles" qu'il avait l'habitude de voir en tant que gardien. L'institut possède une bonne atmosphère pour étudier. Il devait encore surveiller jusqu'à 1h. Heure à laquelle, les étudiants dorment à point fermé, il n'y a généralement pas besoin de surveiller plus.

Güen s'assit sur un banc, dédié aux surveillants et commença à méditer.

Je ne comprends pas comment cela peut être possible. Des personnes avec des dons, comme moi. Je pensais être le seul dans ce cas. Ces jeunes personnes sont là pour étudier et maitriser leur pouvoir. Je trouve ça extraordinaire. Enfin, je vais pouvoir parler à des personnes qui me comprennent. Peut être que quelqu'un sait d'où tout cela a commencé.

Güen s'arrêta brusquement. Il avait entendu du bruit. Cela parait vraiment bizarre à cette heure ci. Il doit y avoir quelqu'un.

Il s'approcha pour voir de quoi il s'agissait.

J'avais eu une journée éprouvante aujourd'hui. Beaucoup de cours, et cela me fatiguait, je devais forcer mon pouvoir à se révéler et c'était pas une petite chose. Demain était un jour tranquille, sans cours, ce qui me réjouissait. J'avais décidé dans l'après-midi, alors que j'étais en plein cours, que j'avais envie d'aller visiter un peu les dortoirs des garçons. Je savais que ceux-là étaient interdits aux filles, mais la curiosité prit le dessus sur mon ange d'épaule.
Après être passée par ma chambre pour déposer mes affaires vite fait dans un coin, je redescendis les escaliers, et empruntai ceux qui menaient jusqu'aux garçons. C'était d'une couleur assez pâle, très jolie d'ailleurs, d'un ton assez chaud. Les portes se succédaient avec les noms des occupants sur chacune d'elles. J'adorais la décoration.
J'avançais toujours, en regardant tout autour de moi, les mains dans les poches, en faisant le moins de bruit possible pour ne pas me faire prendre. Puis j'arrivai dans la salle commune, la même que celle des filles. J'entrai doucement dans la pièce, regardai ce qu'ils avaient comme jeux, livres... Puis j'entendis un bruit. Je me retournai brusquement, et je trouvai un homme d'assez grande taille devant moi.

-Je... euh... J... balbutiai-je devant lui.

*Pourvu que ça ne soit pas un surveillant* pensai-je

Je levai la tête pour le regarder, il adoptait un air assez sévère. Aïe, je m'étais mise dans de beaux draps...

Je fus surpris de trouver une personne ici, et qui plus est, une fille.
À première vue, elle semblait avoir 19ans mais les élèves quitte l'institut à partir de 18ans, elle doit faire plus que son âge. Je remarque des cernes, elle a dut avoir une grosse journée. A-t-elle aussi des pouvoirs comme moi? Cela me parait encore hallucinant qu'il y ai des personnes comme moi.

Cette fille ne doit pas plutôt être dans le dortoir des filles? Il ne me semble pas que Elisabeth m'ait indiqué que les filles n'ont pas le droit de venir ici. Il y a pourtant un écriteau qui explique que ce coin est réservé au garçon. Bizarre qu'elle n'est pas insisté là dessus. Jusqu'à quelle heure les filles ne sont plus admises..? Je me sens gêné, je ne connais pas encore toutes les règles de l'établissement. Je dois pourtant faire bonne impression pour une première fois. Que va penser cette fille..?

Je décide donc de faire connaissance avec elle, et de façon discrète de connaitre les horaires des dortoirs. Je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre. À vrai dire, la science sur les rapports humains est, pour moi, très complexe.

Il faut être serein, et ne pas trop être agressif. On ne sait jamais peut être a-t-elle le droit d'être ici, ou du moins a une bonne raison.

Je m'adresse alors à elle.
"Bonjour, je pourrais savoir qui tu es et ce qui t'amène ici?".

Le garçon avait l'air pensif, tout en ayant gardé son air sévère. Il devait penser, ou bien peut-être réfléchir. Encore une fois, je regrettais de ne pas avoir le même pouvoir qu'Inia. C'était tellement chouette de pouvoir lire dans les pensées des gens !
Il me regardait, ici, dans la salle commune des dortoirs des garçons. Il devait surement se demander ce que je faisais ici. Tout en me regardant, il réfléchissait, et il devait se parler seul, dans sa tête, car il avait des petites mimiques du visage, ce qui laisser penser cela. Peut-être était-il en train de chercher les sanctions que devait avoir un élève lorsqu'il était dans le dortoir du sexe opposé. Si oui, j'étais vraiment mal barrée... Comment j'allais m'en sortir ? Je réfléchissais à toute vitesse ce que je pourrais dire si toutefois il me demandait ce que je pouvais bien faire là, à une heure aussi tardive qui plus est. *Vite Enly, réfléchiiiis, tu dois t'en sortir sans sanction*
Puis soudain il changea d'expression, relaxé, mais pas trop. Il prit la parole :

"Bonjour, je pourrais savoir qui tu es et ce qui t'amène ici?"

Oulala, qu'est ce que j'allais lui dire, pour qu'il me croie ne serait-ce qu'un minimum ? Il fallait que je trouve, et vite. Je pris un air assuré, et lui dis :

- Et bien, je suis une élève, et je crois qu'un de mes amis m'a emprunté quelque chose, et il ne me la pas rendu, alors je suis venue voir s'il ne l'avait pas déposé ici.

Ouf, je m'en étais pas trop mal sorti, mais il avait pas l'air de me croire. Il regarda autour de lui, et se retourna vers moi. Je baissai la tête, sentant la sanction venir à grand pas.

Güen analysa les paroles de la jeune fille. Elle semblait hésiter. Elle était stressé.

J'en viens rapidement à la conclusion que cette fille ne devait pas être là à cette heure ci. Je m'étonnai d'avoir compris si facilement rien qu'avec la voix de la jeune fille. Elle parait assez émotive, cela peut peut être l'expliquer.

D'une manière logique elle devait être sanctionnée. La directrice ne m'a que très peu parlé des sanctions à appliquer. Les instructions pour la surveillance du dortoir m'ont été expliquées rapidement. Elisabeth devait être pressée. Elle m'a juste précisé qu'il devait y avoir quelqu'un dans la soirée au dortoir pour des raisons de législation et pour garder un œil sur ces personnes "spéciales". Ce fut ce mot qu'elle avait employé.

Je devais donc choisir moi même la sanction.
Je pense que la meilleur solution pour faire passer un message à une personne est de..

Güen se concentra quelques secondes puis énonça d'un ton sec et fort tout en la fixa des yeux :

- Tu ne dois pas être ici!!

Au même moment une porte claqua violemment. Un fort courant d'air l'avait refermé.

La peur est un bon moyen pour faire passer un message.
Néanmoins j'avais réagi de façon impulsive... si j'avais réveillé les garçons... Après une bonne respiration, je regagne mon calme.
Je lui explique :
- Désolé pour la petite scène, je réagi "au quart de tour". Je me présente, je m'appelle Güen. Je suis nouveau, j'ai passé mon entretien ce matin même. Tu as vraiment de la chance. Madame Weir ne m'a pas beaucoup expliqué comment se déroulait exactement les surveillances. Elle ne semble pas très strict pour les dortoirs. Tu ne m'as pas dis ton nom au fait?

J'espère que je garderais ma crédibilité et une certaine autorité après avoir laissé passer une effraction aux règles.
Je la regardai, elle semblait terrifier. J'ai surement du aller trop loin..

Güen fit tourner ses yeux de manière inocente..

Lorsqu'il se retourna vers moi après avoir épier la pièce, il avait l'air songeur. Comme s'il réfléchissait à quelque chose, qu'il essayait de se souvenir. Pendant ce temps, je le regardais discrètement, pour ne pas qu'il le voit. Je scrutais chaque trait de son visage. Il avait un beau visage, et il paraissait musclé sous ses habits. Je regardais ses mains, en baissant mes yeux. Elles étaient grandes, bien dessinées, bien masculines. Je remontai jusqu'à son visage et je me dis qu'il avait l'air gentil et doux... Je changeais vite d'avis lorsque je l'entendis dire :

- Tu ne dois pas être ici!!

Je sursautai. Il avait une voix encore plus grave lorsqu'il haussait le ton. Je le regardais avec de grands yeux, ne comprenant pas ce changement de comportement. Je baissai rapidement les yeux, et me cachai derrière mes longs cheveux.

- Ah.. euh.. je... bredouillai-je, sans vraiment savoir ce que je voulais dire.

A ce moment, une porte claqua, et le surveillant semblait inquiet tout à coup. Je ne fis pas attention. J'étais en train de penser qu'il fallait que je parte, que j'avais assez fait de bêtises pour ce soir, lorsque le garçon prit la parole :

- Désolé pour la petite scène, je réagi "au quart de tour". Je me
présente, je m'appelle Güen. Je suis nouveau, j'ai passé mon entretien
ce matin même. Tu as vraiment de la chance. Madame Weir ne m'a pas
beaucoup expliqué comment se déroulait exactement les surveillances.
Elle ne semble pas très strict pour les dortoirs. Tu ne m'as pas dis
ton nom au fait?

Il avait une voix calme, et douce, et en même temps grave. Celle que j'aimais. Je relevai ma tête pour planter mon regard dans le sien.

- Enchanté ! lui dis-je sur un ton plus enjoué. Bienvenue parmi nous alors ! Je ne connais pas les sanctions, Mme Weir ne les a pas mises à la disposition des élèves. Euh... Mon nom... Enly Marti, fis-je avec une petite voix par peur qu'il court chez la directrice me dénoncer.

Il m'avait quelque peu fait peur. J'étais une élève assez sérieuse, et qui suivait les règles bien comme il faut. Je n'avais donc jamais eu de sanction particulière. Là, je me demandai ce qui m'attendrai une fois que j'aurai regagné ma chambre.

- Bon euh... fis-je timidement. J'attends une "punition", ou je peux partir ?

J'attendais sa réponse avec impatience. *Pourvu qu'il me dise de courir dans ma chambre !*

Güen regrettait se qu'il avait fait et dit en voyant comment Enly réagit. Il ne voulait pas crier comme cela, ce fut impulsif. Au moins il n'avait pas perdu d'autorité.

La jeune fille d'un air timide et discret me dit :
- Enchanté ! Bienvenue parmi nous alors ! Je ne connais pas les sanctions, Mme Weir ne les a pas mises à la disposition des élèves. Euh... Mon nom... Enly Marti.

Elle me demanda ensuite :
- Bon euh... J'attends une "punition", ou je peux partir ?

Je réfléchis. Cette fille avait l'air d'une bonne élève. Pas une élève comme j'avais pu croiser auparavant. Elle méritait une entorse au règlement, et puis en fin de compte M.Weir ne m'a rien dit. Je lui répondis après réflexion :
- hmhm..., je pris un air sévère et mécontent, tu seras privé de dessert pendant une semaine entière!!
J'eus envie de plaisanter pour savoir comment elle réagirait.

Je repris ensuite :
- C'était une plaisanterie, j'imagine que tu l'auras compris. Non je ne te donnerais aucune sanction. Tu me sembles sympathique. J'espère que tu ne diras rien aux autres, je tiens quand même à garder un peu d'autorité et de crédibilité. Tu es donc venu ici pour reprendre les affaires qu'on t'avait emprunté.. non..? se doit être une excuse j'imagine.
D'un air joueur, je lui fis un clin d'œil pour montrer qu'il n'y avait pas de soucis à se faire.

Je voulais lui parler un peu plus pour faire connaissance et en savoir plus sur l'institut. Puis au moins cela fera passer le temps et me fera oublier que je dois encore rester jusqu'à 1h du matin.
- Tu es ici, à l'institut depuis longtemps? lui demandai-je, ça m'a l'air d'un bon cadre de travail n'es-ce pas?

Enly ne savait plus trop comment réagir après tout cela. Je m'assis donc sur le banc où j'étais avant de la trouver ici pour lui montrer qu'il n'y avait plus rien à craindre et que je désirais parler posément.

Güen lui lança un petit sourire.

J'attendais sa réponse, j'espérais qu'il ne m'arriverait rien... Je n'avais aucune envie d'être collée, et donc devoir faire quelques travaux que m'aurait concocté Mme Weir spécialement pour moi. Je vis que Güen réfléchissait. *Pourvu qu'il ne soit pas en train de réfléchir sur la punition à me donner* pensai-je, même s'il ne savait pas encore ce qu'il fallait faire. Il pourrait peut-être inventer une sanction juste pour moi. Il prit soudain la parole :

- hmhm..., dit-il avec un air sévère, tu seras privée de dessert pendant une semaine entière!!

Je le regardai, surprise, ne comprenant pas ce qu'il venait de dire. C'était une plaisanterie j'espère. Privée de dessert ? Oh non pas possible, j'aimais trop ça pour qu'on m'en prive. Güen reprit :

- C'était une plaisanterie, j'imagine que tu l'auras compris. Non je ne te donnerais aucune sanction. Tu me sembles sympathique. J'espère que tu ne diras rien aux autres, je tiens quand même à garder un peu d'autorité et de crédibilité. Tu es donc venu ici pour reprendre les affaires qu'on t'avait emprunté.. non..? se doit être une excuse j'imagine.

Aïe, prise la main dans le sac... Mais tout de même contente qu'il ne me donne rien. Il fallait que je réponde. Je décidai de lui dire la vérité puisqu'il avait tout compris. Tant pis, ça m'apprendra à aller là où je n'ai pas le droit.

- Contente que tu rigoles, parce que je serais morte si tu m'avais privée de dessert, dis-je avec un sourire. Ne t'inquiète pas je ne dirais ça à personne, même pas aux chevaux ! En ce qui concerne ce que j'ai oublié... c'était en effet une excuse pour ne pas avoir de sanction. Je n'ai rien à reprendre, j'avais juste envie de découvrir le dortoir des garçons. Je ne le referai plus c'est promis, dis-je avec une voix de petite fille toute sage.

J'étais assez contente de moi, tout de même. J'avais faillit me faire punir par ma curiosité, mais grâce à elle j'avais rencontré Güen. C'était un gentil garçon, puis il fallait le dire il était très mignon. J'étais dans mes pensées, quand il ajouta :

- Tu es ici, à l'institut depuis longtemps? me demanda-t-il, ça m'a l'air d'un bon cadre de travail n'es-ce pas?

Surprise par sa phrase, je le regardai avec de grands yeux. Je pensais qu'il allait me renvoyer dans ma chambre, mais non il voulait qu'on parle. Il s'assit sur un banc et me fit un sourire. Je me détendais, et répondis à son sourire, puis lui dis :

- Ça fait quelques mois maintenant, et je m'y sens très bien. C'est un excellent cadre de travail. Mme Weir est géniale, en plus d'être un très bon prof, elle est très compréhensive.

Je m'installais à côté de lui, je n'avais rien à craindre si lui ne me punissait pas, personne ne viendrait voir ce qu'il se passait dans les dortoirs ce soir. C'était son tour de surveiller les dortoirs, alors c'était bon. Je me sentais bien avec lui.

- Et toi, repris-je, tu es là depuis quand ?

Güen se sentait bien en présence d'Enly. Apparemment elle avait décidé de se joindre à lui pour discuter, faire passer le temps et faire connaissance. Il écoutait attentivement ses paroles :

- Ça fait quelques mois maintenant, et je m'y sens très bien. C'est un excellent cadre de travail. Mme Weir est géniale, en plus d'être un très bon prof, elle est très compréhensive.
Enly repris :
- Et toi, tu es là depuis quand ?

- Ça tombe bien que Mme Weir soit compréhensive, j'espère qu'elle ne viendra pas ici. Si jamais elle te voit, je ne sais pas se qu'elle me diras.
Je poursuis : - Je suis là depuis ce matin. J'espère que tout va bien se passer ici. Pas envie de me faire des ennemis...
Je m'arrête un instant. J'y pense, il est déjà 22h30. Enly devait être fatigué. Je ne pouvais pas jouer l'égoïste, la maintenir ici pour me sentir moins seul et ne pas me soucier si elle voulait dormir ou pas.

Je lui demande donc :
- Ne te sens pas obliger de rester ici à parler avec moi. Je dois encore rester jusqu'à 1h. Je pense que tu a cours demain. Même si ça me ferai plaisir si tu restai, je ne peux rien t'imposer. Surtout que tu n'es pas censé être là.

Güen se gratte la tête en attendant la réponse de la jeune fille d'un air impatient.

Pendant que je parlais, je vis que Güen m'écoutait, et était intéressé par tout ce que je disais. Il me regardait, et son regard brûlait ma peau. C'était une sensation étrange, mais très agréable.
Il répondit à ma question :

- Je suis là depuis ce matin. J'espère que tout va bien se passer ici. Pas envie de me faire des ennemis...

Il était donc tout nouveau, c'est bien ce que je pensais. Se faire des ennemis, lui ? Je ne pense pas non, il est tellement gentil ! Je lui répondis, d'une voix calme :

- Je ne pense pas que tu te fasses des ennemis, tu as l'air plutôt gentil. Il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Tout se passe toujours très bien pour nous, alors pourquoi pas pour toi !

Je le regardais. Il avait un joli visage, bien masculin, exactement comme je les aime, une voix grave, juste parfaite. Je me laissais aller à penser à lui, à me repasser des phrases qu'il m'avait dit depuis qu'on s'était vu, c'était agréable. Il semblait pensif, comme si quelque chose le tracassait. J'espérais que ce n'était pas ma compagnie qui le gênait. Il prit la parole :

- Ne te sens pas obliger de rester ici à parler avec moi. Je dois encore rester jusqu'à 1h. Je pense que tu a cours demain. Même si ça me ferai plaisir si tu restai, je ne peux rien t'imposer. Surtout que tu n'es pas censé être là.

Je le regardais. C'était normal qu'il me dise d'aller me coucher, vu qu'il représentait tout de même l'autorité. Güen se grattait la tête en attendant ma réponse. Je souris quand je le vis faire ça.

- Je pense que je vais aller me coucher, même si je préfèrerais rester avec toi. Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit et il faudrait que je me repose. Je suis désolée, on se verra une prochaine fois j'espère, lui fis-je.

Je n'avais pas du tout envie de retourner dans ma chambre après cette rencontre. Je me sentais bien avec lui, et j'avais envie de rester là, mais j'étais trop fatiguée. J'espérais au fond de moi qu'on se reverrait bientôt. Il me procurer un bien être que je n'avais pas envie d'oublier.